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Dragon Ball: c'est culotte ou Krilin

Posté le: Apr 18, 2023 | Auteur: Peluche Universe

AU QG de Peluche Universe, on n'oublie pas nos classiques. Alors quand on a reçu du restockage pour notre licence Dragon Ball, on a rouvert quelques manga et on s'est dit qu'on tenait là le sujet du prochain article. Car il faut parfois revenir à la base.

Dragon Ball: c'est culotte ou Krilin

Des persos trop cool

Il n'y a qu'à voir notre peluche Shenron, qui tabasse tout, pour tout de suite être transporté quelques décennies en arrière. Et c'est parti les souvenirs. Vous vous rappelez des toutes premières histoires quand le petit Songoku s'entrainait avec Krilin sous les ordres de Tortue Géniale et qu'ils arrivaient à déplacer un rocher? Quand Bulma initie la quête des Dragon Balls? Que tout n'est pas encore qu'une question de surpuissance et que des personnages comme Oolong, Yamcha et Pilaf émaillaient la chronologie? Quand on y repense, quel scénario, quelle histoire fantastique! Car rassembler les Dragon Balls et convoquer le dragon n'était que le début...

Dragon Ball est une création d'Akira Toryama, mais qui trouve son origine dans une histoire populaire chinoise du XVIème siècle racontant les aventures du Roi Singe, disciple d'un moine chargé de partir pour ramener des écritures sacrées de Bouddha. Le personnage est fort, rapide, et très espiègle. Son nom chinois est Sun Wukong. Son nom japonais est Son Gokû. De 1984 à 1995, le manga de Toryama va être une pierre marquante du déferlement de la culture japonaise dans le monde. 

Pendant des années, sur des milliers de pages de manga et des centaines d'heures d'anime, Songoku va grandir, devenir adulte, connaitre les défaites et les victoires, s'améliorer, connaitre l'amour. Devant le prétexte d'ennemis tous plus forts les uns que les autres, ou arrivant toujours à un stade supérieur de puissance, c'est l'entrainement, la volonté de se surpasser, le goût de l'effort et de l'amitié qui guide nos héros.

Un manga qui lui aussi évolue

Dragon Ball raconte l'enfance, ou tout du moins la jeunesse de notre héros pré adolescent. Les histoires sont plus légères, loufoques, délicieusement drôles et inventives (les capsules!). Dragon Ball Z devient plus linéaire dans son scénario, plus axé sur les combats. Dans tous les cas, Dragon Ball est tout simplement le manga le plus connu et le plus lu, avec un quart de milliard d'exemplaires vendus.

Pour les quarantenaires, Dragon Ball est un monument de l'enfance avec les Chevaliers du Zodiaques et autres vénérables de l'animation japonaise. Les polémiques françaises sur sa violence ne font que renforcer sa popularité. Depuis, l'histoire est devenue touffue, complexe, avec de multiples personnages et axes historiques qui, s'ils n'ont pas la simplicité des débuts, ont le mérite de poser un univers entier, et une histoire originale, pleine de tonalités différentes (plus sombre avec les décès des personnages emblématiques, ou le caractère de Piccolo). 

Rares sont les manga capables de proposer autant de personnages si variés, creusés, attachants, même inutiles, qu'ils soient du côté du bien ou du mal. Vegeta, Freezer, Boo, C 18, Videl, Satan, Upa, Mr Popo, Nappa, Tenshin Han, ce sont des dizaines de créations qui peuplent l'histoire. 

Un phénomène de société

Oeuvre mondiale s'il en est, Dragon Ball est une création qui heurte de plein fouet les cultures dans lesquelles il se diffuse. Les techniques de censure évoluent avec le temps et les pays. Car les version diffèrent énormément selon les zones géographiques. Les scènes salaces ou aux allusions osées sont parfois très fidèles et parfois très édulcorées, sinon complètement supprimées (comme certains saignements de nez de Tortue Géniale.). Certaines scènes de violence ont étalement été supprimées (Piccolo étranglant Furry). Insulte, sang, allusions homosexuelles ne sont pas gardés intacts. 

Certaines versions vont plus loin: les personnages ne crachent plus du sang rouge, mais de la salive blanche, les auréoles sont remplacées pour limiter les références à la mort. Les doigt d'honneur sont supprimés, tout est édulcoré, même si des versions "pures" existent encore. 

Pourtant, après plus de 40 ans d'existence, des milliers de produits dérivés, des séries à rallonge parfois soporifiques, Dragon Ball, et Dragon Ball Z principalement gardent toute l'essence d'un manga tout simplement génial. Les dessins du manga ont tout simplement participé à forger le classicisme de ce style, devenant le maitre étalon. Chargés, stylisés, ils gardent un charme fou, celui de la facilité déconcertante avec laquelle son auteur a un jour dessiné un petit bonhomme sur son nuage magique. Une référence absolue à redécouvrir.

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