Transformers: films, jeux vidéo et pop corn

Hasbro before hoes

Les licences Hasbro au cinéma ont toujours eu ce côté film d'action gros budget, grand public, beaucoup d'effets spéciaux. Alors quand on parle des licences Hasbro, on va laisser de côté Peppa Pig, Monsieur Patate et My Little Pony. Non on va plutôt parler des Transformers: ces robots qui peuvent se transformer en véhicules que sont les Autobots et les Decepticans. Au début de l'histoire, il s'agit de jouets apparus en 1984. Pour étayer les ventes, Hasbro demande à des scénaristes de comics de créer histoires et personnages. Des dessins animés s'ensuivent et c'est le début d'une saga foisonnante, dont sont issues les animutants que l'on retrouve notamment dans le dernier films sous la forme des Maximals.

Des crossovers entre licence permettent de multiplier les opportunités pour l'américain Hasbro (une boite qui existe depuis les années 1920). Comme on l'a dit, elles sont nombreuses et relèvent d'ailleurs des stéréotypes de l'époque: la guerre et l'action pour les garçon, les licornes roses pour les filles. Aujourd'hui, Hasbro est également éditeur de jeux de plateaux comme Monopoly ou Risk, et des célèbres Nerf, ces armes en plastique factices. Mais c'est surtout avec GI Joe (à la base des figurines articulées créées dans les années 1960) que les Transformers se retrouvent dans certains comics. De ce fait, la petite scène de fin du dernier Transformers: Rise of the Beats est moins surprenante.

Car pour Hasbro, GI Joe est également une licence importante: au delà des figurines, plusieurs comics et films ont également émaillé son histoire. Les GI Joe sont une parfaite illustration du soft power américain et de sa culture patriotique et respectueuse du corps militaire (vous avez vu Top Gun 2?): les GI sont les soldats américains et GI Joe, devenu culte, est la licence qui en découle. D'ailleurs, lors de l'invasion américaine de l'Irak en 2003, Hasbro a préféré orienter les feux des projecteurs sur Transformers et de retarder l'adaptation cinématographique de GI Joe, jugée un peu trop délicate dans un contexte de défiance du monde militaire.

Et les jeux vidéo?

Bref, toutes ces licences constituent un matériau solide pour des films d'action à grand budget. A Peluche Universe, nous sommes fans des Transformers, un peu moins des GI Joe qui manquent du côté fantasque et à la décadence sucrée des Transformers. Côté petit écran, ce qui se passe dans le monde des consoles est également de qualité variable. Pour GI Joe, Blackout est ennuyeux. Sorti en 2020 sur PS4, il aurait pu sortir facilement 8 ans auparavant. En 2009, le réveil du cobra était déjà franchement dispensable, aussi ennuyeux que les bagarres des enfants avec les figurines. Bref rien de fantasque et nous n'avons pas joué aux jeux des années 1980 et 1990.

Côté Transformers, le récent Dark of the Moon n'était pas super non plus en 2011 malgré quelques intérêts scénaristiques. Peu maniable, peu transcendant, voilà qui est bien moins révolutionnaire que son pendant cinématographique. Ou plutôt, à réserver aux ultra fans, ce qui est moins évident vu le côté pop corn de ce type de cinéma. Mais si l'envie vous en prenait, surtout n'allez pas sur la version wii! Car vous n'auriez que les aspects voitures et non robots!

Par contre, on nous annonce pour cette année Transformers Reactivate qui a l'air bien plus immersif et travaillé. Le trailer qui est sorti est plutôt chouette. En mode coopératif de 1 à 4 joueurs, et surtout avec une histoire inédite, voilà qui devrait être plus sérieux. Bref, la saga de la licence est loin d'être finie!